• Faire décoller sa nacelle


    Ce qui freine la plupart du temps les futurs candidats au KAP relève souvent de malentendus.

     

    L’image du cerf-volant moderne, la plus visible sur les plages l’été et relayée par les médias, est celle d’un cerf-volant acrobatique en train de faire toutes sortes de figures, parfois incontrôlées, qui se terminent assez souvent le nez dans le sable ou dans l’eau :

    « Accrocher mon appareil photo là-dessous : ça va pas non !!! »

     

    On a parfois assisté à l’envol d’un cerf-volant mono fil et là aussi , si les vents porteurs sont un peu perturbés au sol , le décollage peu s’avérer un peu délicat avec éventuellement des retour à terre plus ou moins dur.

     

    Il m’est arrivé, il y a quelques années, de lire des reportages dans la presse  sur des personnes pratiquant cette activité de manière professionnelle ( ce qui est tout à leur honneur ) mais qui laissaient plus ou moins volontairement dans l’ombre certaines explications sur le déroulement d’une séance de KAP.

     

    A moins d’être affilié à des associations comme le CVCF ( Cerf-Volant Club de France ) ou le, hélas défunt , KAPWA      ( kite Aerial Photography World Association ), on avait fort peu de chance de recevoir l’éclairage recherché sur cette activité.

     

    Depuis le développement de l’Internet, on peut désormais trouver toutes les explications souhaitables sur la pratique du KAP, proposées par des passionnés et même par des pros ( voir les liens ).

     

    On s’aperçoit alors que ceux-ci sont tout aussi attachés à leur matériel et que les crash, même s’il y en a, sont toutefois peu fréquents.

     

    Les deux principes de base sont que l’on accroche la nacelle sur la ligne du cerf-volant, ( et non pas directement sur le cerf-volant ) et bien en dessous de celui-ci, seulement après avoir testé sa stabilité de vol, afin de limiter les risques de chutte de l'ensemble.

     

     

    Sur l'illustration ci-dessus, les flèches rouges représentent les vents de sol, perturbés par le relief ( ici les arbres ).

     

    La grandes flèche bleue représente les couches laminaires de vents que l'on va trouver au-dessus de ces reliefs et des vents peturbés. Il s'agit des couches de vents très stables que l'on va essayer d'atteindre avec le cerf-volant avant d'accrocher la nacelle.

    Pour cela, on aura lâché 30m, 50 m, 80 m,... de ligne, suivant le relief et les vents rencontrés.

     

    En-dessous de ces couches de vents, régulières, le kaper prendra un risque certain s'il accroche sa nacelle.

    Pour son matériel et pour tout ce qui se trouve en dessous...

    « Le port de l'Aber Wrac'hLe Worldwide Kite Aerial Photography Week »

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  • Commentaires

    1
    Dimanche 22 Novembre 2009 à 18:40
    Aïe ! Tout un art !
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