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Pour terminer ma balade à Guerlédan, je voulais une photo du barrage : direction Mûr-de-Bretagne.
J'avais déjà fait un repérage et les terrains agricoles qui ont servi de parking durant tout l'assec, étaient bien situés. De plus, en plein mois d'octobre et en milieu de semaine, il ne devraient pas y avoir trop de véhicules.
Mais manque de chance : ce jour-là, il y avait une rencontre départementale UNSS et plusieurs centaines de collégiens "squattaient" le terrain que j'avais envisagé pour le décollage.
J'ai quand même réussi à photographier le barrage mais je n'ai pas tout à fait eu l'image que je souhaitais...
La même ( ou presque ) vu du plancher des vaches :
Il faudra maintenant que j'y retourne pour prendre des images avec le lac plein.
PS : Les flèches jaunes sur les cartes, indiquent la direction du vent et pointent ma position lors des différentes séances.
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Une deuxième sortie mais cette fois, je suis allé me promener dans le fond du lac, un peu à l'ouest de Beau Rivage, en direction d'une ancienne écluse et d'un groupe de maison... ou du moins ce qu'il en reste.
On les apercevait depuis les hauteurs de Beau Rivage :
Deux problèmes se posait à moi :
-> l'aérologie très particulière tout au fond du lac
-> les groupes de visiteurs qui sillonnent sans relâche le chemin de halage
J'y suis donc allé un jour de congé en milieu de semaine et à l'heure de midi, en espérant éviter la foule des grands jours.
Sur le chemin vers l'écluse, j'ai été surpris de voir à quel point la végétation avait repris durant le temps de cet assec :
Et impressionné par ces arbres qui sont toujours debout après 85 années sous l'eau :
Un petit clin d'oeil : une borne "Côtes du Nord" sur le bord du chemin de halage, au fond du lac.
Des restes de maisons près de l'écluse :
J'ai attendu près d'une heure que différents groupes passent. Puis je me suis fait à l'idée que de toute façon, il y aurait toujours du monde.
J'ai donc sorti les cerfs-volants du sac. Comme je m'y attendais, il y avait peu de vent et celui-ci n'était pas régulier au fond du lac. Après avoir bataillé près d'une demi heure et changé trois fois de cerf-volant, j'ai enfin réussi à monter une nacelle minimaliste le temps de prendre une petite trentaine de photos avant que le vent ne retombe.
L'avantage des cerfs-volants monofil, c'est qu'il suffit la plupart du temps de reprendre de la ligne pour retrouver un peu de tension dans la ligne, le temps de descendre la nacelle et de récupérer le matériel sans casse.
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Quelques images de ma première sortie au lac de Guerlédan tout vide...
"Le barrage de Guerlédan est un barrage hydroélectrique, construit de 1923 à 1930 et situé en centre Bretagne, sur les communes de Saint Aignan dans le Morbihan (56) et Mûr-de-Bretagne dans les Côtes-d’Armor (22).
Il mesure 45 mètres de haut (54,6 m sur fondation), 206 mètres de longueur de crête, 1,50 m de largeur de crête et 33,50 m de largeur à la base.
Retenant plus de 50 millions de m3 d’eau, il forme le lac de Guerlédan.D’une superficie de 400 hectares, long de 12 km et profond de 40 m au pied du barrage, le lac de Guerlédan est le plus grand lac artificiel de Bretagne.
Situé en centre Bretagne, son nom vient du breton vannetais Gouer ledan (le ruisselet large).
Le lac vidangé laisse apparaître une vallée engloutie dans un site presque lunaire.
On aperçoit alors le tracé du halage, 17 écluses, des maisons d’éclusiers et carriers…Le lac de Guerlédan a été asséché 4 fois : en 1951, 1966, 1975 et 1985.
Lorsqu’un barrage mesure plus de 20 mètres, la législation française impose un examen technique complet de l’ouvrage tous les 10 ans.
Trois méthodes existent : l’inspection subaquatique à l’aide d’un robot, la vidange partielle ou la vidange totale.
De gros travaux étant prévus en 2015, la vidange totale s’est imposée."Pour ce vol, j'ai décollé sur la plage, devant le camping de beau Rivage :
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